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Opposition et sommeil difficile à 2 ans, que faire ?

il y a 2 ans

Bonjour
Je me permets de vous contacter car je suis totalement perdue avec mon fils de 2 ans. Il a toujours été gros dormeur avec 11 à 12h de sommeil par nuit et 2h de sieste par jour.

En décembre il est passé au lit de grand. Il était fier et très content. Depuis il dort beaucoup moins. Nous sommes passé par 4 semaines d’opposition où il refusait de se coucher le soir et se levait la nuit. Cela est réglé depuis que j’ai compris grâce a votre site qu’il cherchait a attirer mon attention et me faire monter le plus possible pour le recoucher. Depuis, il refuse la deuxième sieste de la journée, ce qui n’est pas plus mal car il dort peu a la crèche (en moyenne de 12h30 à 13h30) et qu’il commençait a avoir du mal a s’endormir le soir quand je le couchait a 20h30 21h. Donc nous sautons la sieste même si je vois qu’à 19h-19h30 il baille déjà. Je le couche donc depuis à 20h avec son même rituel depuis tout petit. Des fois, il décide de garder la porte ouverte, des fois non cela dépend, nous la lui tirons quand nous montons nous coucher.

Mais plus nous passons les semaines et plus il se lève tôt. Aujourd’hui réveil a 6h30 pour un coucher à 20h30. Je vois bien qu’il est fatigué déjà en fin de matinée. Quand il vient nous voir je retourne le coucher en lui chuchotant qu’il n’est pas l’heure je lui montre son horloge mouton qui est rouge et ferme les yeux sur l’heure du dodo pour lui montrer qu’il n’est pas l’heure car le mouton n’est pas réveillé. Mais de 6h30 à 8h il se lève sans arrêt. Je fini par lui dire de retourner se coucher de laisser papa et maman tranquilles, qu’ils ont le droit de dormir. Cela commence a agacer mon mari qui m’accuse en disant que c’est parce que je le couche trop tôt comparé à avant. Sauf que je ne suis pas sure que le coucher plus tard le fera lever plus tard. Tout ce que je sais c’est que mon fils n’a pas son quotas en se levant a 6h30 et en dormant qu’une heure la journée. Et je sais également que lorsqu’il sait qu’il y a du monde avec lui au premier étage, sa curiosité le pousse a moins dormir, (vérifié sur les temps de sieste : 2h30 s’il voit qu’il est seul, 1h30 a peine quand il voit qu’on est en haut). Mais j’ai tout essayé : la gentillesse, la fermeté, l’intransigeance mais rien ne change. Je suis enceinte du deuxième qui arrivera en mai. Je lui en parle quelque fois mais sans grande attention de sa part. Je suis désemparée, surtout de ne pas trouver la raison ou solution. Je ne sais plus ce qu’il faut à mon fils. Pouvez-vous m’aider ?

La réponse de notre expert

SALINIER Catherine, Dr, Pédiatre Pédiatre Ambulatoire & Past Présidente de l'AFPA
 Dr Catherine SALINIER

Bonjour Madame,

Vous avez bien fait de mettre un grand lit à votre enfant. Par contre il n’a pas encore l’âge de supprimer la sieste ça c’est sûr.

Je ne sais pas à quelle heure vous récupérez votre enfant le soir, je ne sais pas comment se passent les soirées, je ne sais pas comment il est en général (facile ou difficile et opposant). Vous me parlez de son papa uniquement pour me dire qu’il commence à s’agacer et vous reproche de le coucher trop tôt. Outre cette remarque vous ne me parlez que de vous, de « votre » enfant que « vous  » ne savez plus quoi faire… Et j’ai envie de vous demander « Que fait le papa ? « , « Quelle est son implication dans le coucher de cet enfant ou son lever précoce ? », « Quelle est son implication dans la vie de cet enfant en général ? ». En effet je pense que souvent un papa a plus de fermeté qu’une maman (souvent pas toujours certes mais il y a souvent un des deux parents plus ferme).

Je pense que vous devez ne pas fermer la porte de la chambre de votre enfant en vous couchant, ainsi il ne se réveillera pas dans une ambiance différente de celle du coucher. Puis vous devez le ramener dans son lit autant de fois que nécessaire jusqu’à l’heure du lever qui vous semble correcte. Mais il est important que son papa intervienne. Il est important que votre fermeté fasse un cadre à cet enfant tout au long de la journée car 2 ans est le début de l’opposition. La fermeté reste bienveillante bien sûr. Il vous faut à tous deux confiance et assurance parentale et aussi cohérence dans vos attitude et complémentarité.

Je vous souhaite une grossesse paisible.