Comment l’aider à être propre à l’école ?

Bonjour,

Essayez d’encourager Yoan avec douceur, et restez éventuellement un peu près de lui quand il est sur le pot. S’il préfère émettre ses selles dans une couche, ce n’est pas dramatique. Proposez-lui la couche s’il la demande, nettoyez-le ensuite et remettez-le en slip. C’est une forme de propreté.

Ne rentrez pas dans une relation conflictuelle à ce sujet même si cela vous énerve. C’est la première fois dans sa vie que vous ne pouvez pas gagner et votre fils est dans une position de force.

Proposez régulièrement d’aller aux toilettes et imposez des heures régulières. Repérez les moments où il fait ses selles, afin de le mettre sur les WC à ce moment-là. Profitez du reflexe gastro-colique et mettez-le sur les toilettes directement après les repas. Et le choix ce n’est pas télé ou toilettes. Pas (ou très peu) d’écrans à son âge, et uniquement avec papa ou maman assis à côté de lui en regardant la même émission pour en parler après.

A trois ans Yoan préférera peut-être aller sur les toilettes avec un réducteur plutôt que sur le pot. Dans ce cas il est important de mettre devant le WC un petit tabouret pour qu’il puisse poser ses pieds. Il est très difficile de pousser avec les pieds dans le vide ou en équilibre sur des lunettes d’adulte. Laissez des livres à sa disposition, qu’il puisse regarder des images en attendant ses « commissions ».

Mais surtout pas de dispute, pas de menaces. Félicitez-le s’il y arrive, mais n’exagérez pas et ne montrez pas trop comment c’est important pour vous.

Ne soyez pas pressée de le mettre à l’école dans l’après-midi. Yoan sera mieux chez sa nourrice, pour faire sa sieste, son caca et pour jouer tranquillement. Il passera assez d’après-midis à l’école à partir de la grande section, alors laissez le grandir tranquillement, à son rythme, si cela est possible pour vous pour des raisons financières et si l’assistante maternelle peut être disponible.

Faites bien vérifier par son médecin qu’il n’a pas de fissure anale ou d’autres raisons organiques de se retenir.

– Grosse pression pour supprimer les couches,

– Inquiétude de l’entrée à l’école,

– Accès de constipation avec fissure anale: ceci est très douloureux et entraîne une forte peur d’évacuer les selles,

– Traitement (antibiotique, fer, etc.),

– Changement de régime alimentaire (excès de riz, carottes, bananes, etc.),

– Difficultés chez la nourrice,

– Souci familial (décès, maladie, chômage, séparation, etc.),

– Rivalité avec un frère ou une sœur,

– Etc.…

Une fois la cause identifiée, il restera à traiter cette cause.

N’hésitez pas de consulter un pédopsychiatre avec Yoan si vos difficultés persistent.

Pour l’école :

S’il n’arrive pas pour l’instant, n’en faites pas un drame. Faites un essai avec un mi-temps le matin. S’il ne va pas à l’école l’après-midi en petite section il passera quand même sans bac avec mention. Au contraire, ça lui permettra de continuer à faire une bonne sieste.

Puis évitez tout conflit autour de la propreté. Soyez autoritaire dans beaucoup de domaines (coucher, télé, prévention d’accidents, politesse etc.), mais évitez de vous lancer dans une bataille que vous allez perdre. Vous ne pouvez pas forcer votre fils à être propre. N’envoyez pas non plus le message que la propreté est particulièrement importante pour vous (même si c’est le cas).

Commencez par mettre votre fils sur le pot régulièrement.

Le meilleur moment se situe après chaque repas, donc 4 fois / jour.

Le pot doit rester au WC, et évitez de le « balader » dans les autres pièces de la maison.

La station sur le pot ne doit excéder 2 à 3 minutes.

S’il a fait pipi il faut le féliciter, s’il n’a pas fait pipi dans le pot ne dites rien: vous devez toujours vous situer dans l’encouragement en évitant absolument les remarques négatives, et encore plus les cris et les fessées!

Il faut que la pause pipi devienne une habitude naturelle, après chaque repas: on mange, puis on va sur le pot, puis on se lave les mains, puis on retourne jouer…

Viendra le temps où le pipi sera de plus en plus présent dans le pot lors des pauses pipi; lorsque cela sera systématique, cela signifiera que votre fils a acquis la compétence de commander l’ouverture de son sphincter vésical (le muscle qui ferme la vessie) et de contracter le muscle qui vide la vessie.

L’acquisition de la propreté est une question de patience, chaque enfant a son rythme, restez « zen » et toujours dans l’encouragement. Quand il sera prêt LUI, souvent la propreté est même diurne et nocturne en même temps du jour au lendemain.

Bonjour,

Vous avez beaucoup de chance et votre petite fille aussi que l’école propose cette solution. En effet, souvent l’école refuse les couches et refuse donc les enfants qui en ont encore besoin. Cette solution évitera justement de stigmatiser votre petite fille ce que ferait un « renvoi » de l’école. Bien évidemment il est important que l’ATSEM soit d’accord et accepte de changer votre fille quant elle fait à la couche de façon à éviter les remarques des autres enfants qui remarqueraient l’odeur.

Je pense que peu à peu si on ne la brusque pas, si on lui fait confiance, votre enfant va apprendre à faire aux toilettes. Elle n’a pas tout à fait 3 ans et comme vous le dites vient de traverser plusieurs événements compliqués ce qui ne facilite pas les choses pour grandir en toute sérénité. Vous devez l’encourager sans lui mettre aucune pression et lui proposer systématiquement le pot après les repas et au lever avant l’école. Elle y reste environ 10 minutes avec un livre ou un jouet et vous lui remettez sa couche culotte sans souci ni aucune remarque si elle n’a pas fait au pot.

Bonjour,

Vous analysez très bien la situation, votre fille me semble en souffrance. Les punitions ne sont certainement pas la bonne solution.

Je comprends également votre situation difficile, toute seule avec bientôt trois enfants, c’est très fatigant.

Lina a apparemment du mal à se séparer de vous, et essaye au maximum d’attirer votre attention sur elle. D’où son comportement difficile qui semble être d’apparition récente.

Je pense que vous avez vraiment besoin d’aide et je vous conseille de contacter une psychologue qui est habituée aux petits enfants. Elle vous donnera les conseils pour mieux gérer les enfants au quotidien.

En attendant je vous conseille de lire avec Lina les livres « Drôle de maman » et « Prince Nino à la maternouille ».

Pour la propreté:

Évitez tout conflit autour de la propreté. Soyez autoritaire dans beaucoup de domaines (coucher, télé, prévention d’accidents, politesse etc.), mais évitez de vous lancer dans une bataille «autour du pot» que vous allez perdre. Vous ne pouvez pas forcer votre fille à être propre. N’envoyez pas non plus le message que la propreté est particulièrement importante pour vous (même si c’est le cas).

Mettez votre fille sur le pot régulièrement. Le meilleur moment se situe après chaque repas, donc 4 fois / jour, pour profiter du réflexe gastro-colique.

Le pot doit rester au WC, et évitez de le « balader » dans les autres pièces de la maison. La station sur le pot ne doit excéder 2 à 3 minutes.

Si elle préfère continuer à faire ses selles dans une couche à la demande, ce n’est pas un drame, c’est une forme particulière de propreté.

Pour le pipi: si votre fille a fait pipi dans le pot / les toilettes, il faut la féliciter, si elle n’a pas fait pipi dans le pot ne dites rien: vous devez toujours vous situer dans l’encouragement en évitant absolument les remarques négatives! Il faut que la pause pipi devienne une habitude naturelle, après chaque repas: on mange, puis on va sur le pot, puis on se lave les mains, puis on retourne jouer…

Viendra le temps où le pipi sera de plus en plus présent dans le pot lors des pauses pipi; lorsque cela sera systématique, cela signifiera que votre fille a acquis la compétence de commander l’ouverture de son sphincter vésical (le muscle qui ferme la vessie) et de contracter le muscle qui vide la vessie.

L’acquisition de la propreté est une question de patience, chaque enfant a son rythme, restez « zen » et toujours dans l’encouragement. Quand elle sera prête ELLE, souvent la propreté est même diurne et nocturne en même temps du jour au lendemain.

Bonjour,

Aidez votre fils à grandir, montrez-lui comme vous êtes fier de lui quand il fait des choses de grands.

Faites-lui confiance quand il veut faire quelque chose ; évitez de passer tout le temps derrière et de vouloir le protéger de tout à tout prix.

Pour les toilettes : Il ne fait pas de selles à l’école, il attend d’avoir les couches pour faire ses besoins. Il est donc propre, même si c’est une forme particulière de propreté.

Soyez zen, allez avec lui aux toilettes après chaque repas, restez auprès de lui, lisez un petit livre. S’il fait, félicitez-le, mais sans tomber dans l’excès. S’il ne fait pas, ne dites rien. L’acquisition de la propreté est une histoire de patience, quand il sera prêt, ça ira très vite.

Pour le grand lit, il n’y a pas d’urgence. Ce n’est pas un drame, s’il ne veut pas dormir dedans. Mais n’oubliez pas, ce n’est pas lui qui commande. Contrairement à la propreté, si vous avez décidez pour le passage dans un grand lit et vous y tenez, vous avez le droit de démonter le petit lit et le monter le grand dans sa chambre. Il s’y habituera vite.

Réfléchissez bien avant, si ça vaut le coup de se battre pour ça.

Bonjour,

Vous avez bien fait de nous contacter. La première chose obligatoire à faire pour votre fille est de vérifier avec une bandelette urinaire qu’il n’y ait pas de sucre dans les urines. Un diabète peut se manifester comme ça.

Mais je n’y crois pas trop et ne suis pas inquiet pour votre demoiselle.

Déjà c’est très rassurant qu’elle ne veuille pas mettre la couche au coucher. Cela prouve qu’elle a du caractère et elle sait ce qu’elle veut.

Elle vient de rentrer à l’école, et les journées sont longues et fatigantes pour elle. La journée scolaire dure régulièrement 8 heures ou plus.

Elle a du mal à contrôler sa miction en dormant parce qu’elle est trop fatiguée. C’est dur, 8 heures à 3 ans. N’oubliez pas que l’école maternelle est une exception française et dans la très grande majorité des pays l’école commence à 6 ans.

Vous avez deux possibilités :

• Vous essayez de trouver une nourrice ou une mamie pour la garder l’après-midi, elle fera une bonne sieste l’après-midi et sera moins fatiguée le soir. Vu comment vous la décrivez, je ne suis pas du tout sûr qu’elle soit d’accord.
• Sinon vous concluez un marché avec votre demoiselle. Vous lui expliquez que vous comprenez qu’elle ne souhaite plus mettre de couche la nuit. Mais vous ne pouvez pas laver tout le linge tous les soirs et ce n’est pas sa faute si elle est très fatigué. Proposez lui de remettre la couche le soir, une couche de grands (ça se trouve en supermarché), que vous allez essayer ensemble le weekend de l’enlever, qu’on enlèvera rapidement quand elle en aura plus besoin.

Mais arrêtez de lui mettre la couche quand elle dort. Elle vous fait confiance, vous ne lui mettez pas la couche à sa demande au coucher, et après vous passez derrière et vous lui mettez la couche à son insu. Expliquez lui, comme je vous ai dit plus ci-dessus, mais faites-le devant elle. Ayez le courage de vous imposer devant votre fille de 3 ans. Faites lui bien comprendre que vous n’êtes pas déçus d’elle, que c’est normal d’être fatiguée après une journée à l’école à son âge, et que ça s’arrangera avec l’âge.

Une autre chose qui m’embête un peu est que vous parlez d’imposer le pipi avant le coucher. Ce n’est pas imposer, c’est normal. Le réflexe gastro-colique veut que les enfants à son âge vont aux toilettes après chaque repas, la raison qu’il y aillent avant le sommeil (sieste ou nuit!). « Papa le fait, maman le fait, toi aussi tu le fait ! ». Mais n’oubliez jamais, la pathologie « énurésie », c’est à dire le fait qu’on commence à dire que ce n’est plus normal de faire encore pipi la nuit, se définie au delà de 5 ans. Votre demoiselle est encore petite et a tout le temps pour grandir.

Évitez de donner trop à boire après le goûter. Un petit verre d’eau suffit. Incitez la par contre de bien boire la journée. Elle doit avoir une petite bouteille dans son cartable.

Je suppose que vous avez respecté les 3 règles pour la rentrée maternelle :

• On connaît les couleurs.
• On s’habille seul.
• On n’a plus de biberon.

Bon courage. Vous allez y arriver. Et continuez à vous poser des questions. Quand on est trop sur de soi on fait des bêtises.

Bonjour,

Cette situation est en effet difficile.

Votre demoiselle ne se sent peut être pas tout à fait prête pour aller à l’école, et c’est vrai elle est encore petite.

Je vous recommande plusieurs choses:

• Vous avez des livres très utiles, que vous trouvez également sur mpedia. Mes préférés sont « Prince Nino à la maternouille » et « Drôle de maman ». Sur le sujet caca vous avez le livre avec la petite taupe. Ceci permet d’aborder le sujet sans rentrer dans les conflits.

• Je vous recommande également de lui permettre un début d’école à mi-temps, en la mettant uniquement le matin et en demandant à son assistante maternelle qu’elle connaît bien, de la garder l’après-midi. Au moins les premières semaines.

• Ses colères restent signe d’une souffrance qu’il faudrait prendre au sérieux. Je vous recommande de consulter une psychologue habituée aux enfants.

Bonjour,

Soyez très zen.

Ne rentrez pas dans une relation conflictuelle à ce sujet même si cela vous énerve. C’est la première fois dans sa vie que vous ne pouvez pas gagner et votre fille est dans une position de force.

Prenez rendez-vous avec un nephro-pédiatre pour avoir les conseils nécessaires pour mieux gérer ses troubles urinaires.

En attendant proposez régulièrement d’aller aux toilettes et imposez à heures régulières.

Repérez les moments où elle fait ses selles, afin de le mettre sur les WC à ce moment là. Profitez du reflexe gastro-colique et mettez la sur les toilettes directement après les repas.

Mais pas de dispute, pas de menaces, félicitez la si elle y arrive, mais ne montrez pas comment vous y tenez.

Pour l’école :

Mettez les choses au clair. Il est inadmissible qu’une ATSEM donne des fessées à un enfant qui lui est confié.

Si vous ne vous en sortez pas autrement je l’enlèverais de l’école pour la remettre chez une nourrice en lui expliquant, que les enfants qui font pipi dans la culotte ne sont admis à l’école. Je pense il faut marquer le coup pour votre demoiselle et éviter qu’elle soit mise en grippe par les enseignants.

Ensuite vous faites un essai avec un mi-temps le matin, à condition que tout se passe bien. Si elle ne va pas à l’école l’après-midi ce n’est pas un drame. Au contraire, ça lui permettra de continuer à faire une bonne sieste.

Et elle sera propre d’un seul coup, sans accidents, du jour au lendemain, dés qu’elle aura décidé.

N’hésitez pas de vous faire aider par une psychologue pour enfants, si vous vous sentez dépassés.

Bonjour,

Vous faites bien de demander pour vous faire aider.

Cette situation est en effet ambivalente. Votre petit bonhomme veut bien aller à l’école, faire comme les grands, même si il fait partir des plus petits, mais ne se sent peut être pas tout à fait prêt pour y aller. D’où la différence entre son désir exprimé verbalement, et le message des ses slips.

Je vous recommande plusieurs choses:

– Vous avez des livres très utiles, que vous trouvez également sur mpédia. Mes préférés sont « Prince Nino à la maternouille » et « Drôle de maman ». Sur le sujet caca vous avez la petite taupe. Ceci permet d’aborder le sujet sans rentrer dans les conflits.

– Je vous recommandé également de lui permettre un début d’école à mi-temps, en le mettant uniquement le matin et en demandant à son assistante maternelle qu’il connaît bien, de le garder l’après midi. Au moins les premières semaines.

– Pensez également à le réveiller assez tôt (60-90 minutes avant l’école). Et profitez de ce temps pour:

• Déjeuner à table avec lui (évitez les infantilisations comme le biberon, dont il n’a plus besoin.)
• Profitez du réflexe gastro-colique. Mettez-le aux toilettes environ 10 minutes après le repas, après le brossage des dents et l’habillage (ce qu’il fait évidemment tout seul depuis qu’il va à l’école).
• Pensez à un tabouret pour pouvoir poser les pieds, sinon c’est impossible de pousser.
• N’oubliez pas le réducteur, il est difficile de faire tranquillement en ayant peu de tomber dans le trou à chaque instant.
• Comme son papa, il a le droit de lire aux toilettes pour éviter la corvée de vider le lave-vaisselle.
• N’allumez jamais la télé ou d’autres écrans avant le départ à l’école, c’est la concurrence déloyale par rapport aux toilettes et ça provoque des troubles de l’attention.

Bonjour,

Comme je le recommande souvent, la première chose à faire est d’en parler avec l’enfant, sans hausser le ton, gronder ni punir, mais également sans se moquer ni l’humilier.

Dites-lui que cette situation vous chagrine (parce qu’elle doit être bien inconfortable et déplaisante pour lui…et parce que vous l’aimez très fort !) et que vous souhaiteriez réfléchir, avec lui, aux éventuelles solutions qu’il jugera les plus adaptées pour ne plus être « embêté » à l’école (ici, il n’est pas impossible que votre bambin avance, lui-même, quelques idées).

Manquant d’éléments cliniques sur ce petit garçon, il est bien évidemment guère possible de deviner ce qui suscite, chez lui, de tels embarras, mais quelques «pistes» peuvent toutefois êtres envisagées : des raisons matérielles (sanitaires non adaptés, malodorants, insuffisamment éclairés, installés à l’extrémité de la cour…) qui peuvent dissuader l’enfant de s’y rendre spontanément, ou environnementales (WC également utilisés par les « grands » de l’école dont la proximité impressionnent toujours les plus « petits »…), mais aussi et plus simplement la peur de se retrouver enfermé dans les toilettes ou de s’y voir « oublié » par la maîtresse.

Egalement, il peut arriver que, par ce type de comportement, l’enfant vienne révéler certaines de ses angoisses plus profondes, parfois en écho à un vécu d’insécurité (difficultés à se séparer de ses parents et à (re)prendre de nouveaux repères à chaque retour de vacances, peur qu’il ne leur arrive malheur, qu’un jour personne ne soit là pour venir le chercher…) ou à un certain manque de confiance en lui (difficulté à nouer des relations amicales avec les autres enfants, à s’intégrer dans les jeux de groupe, à réaliser «aussi bien que les autres» les consignes demandées, etc.), ou marquer son besoin de solliciter ses maîtresses et ATSEM (notamment dans les classes à effectif nombreux où la disponibilité et le temps accordés doivent être partagés entre chacun) soit pour être au centre de l’attention soit, plus simplement, pour se sentir rassuré et protégé.

Quoi qu’il en soit, une fois les raisons pratiques écartées et ces différentes peurs et angoisses abordées et explorées, quelques petites attentions peuvent être profitables à l’enfant, notamment afin de lui permettre de (re)trouver confiance en lui, mais aussi d’appréhender l’école comme un espace sécurisant de jeux, de découvertes, de socialisation et d’épanouissement !

Valoriser le fait de devenir « grand » en lui montrant tout ce qu’il peut maintenant faire et qu’il ne pouvait et/ou savait pas faire avant et ne manquez jamais de manifester votre fierté de le voir ainsi devenir autonome, mais cela, en veillant toujours à respecter le rythme propre de votre enfant (ne pas « trop » lui en demander « trop vite »).

Montrez votre intérêt pour sa scolarité:

• profitez d’un moment favorable (un matin en l’accompagnant à l’école ou en fin de journée en venant le rechercher) pour l’inviter à vous faire visiter sa classe: demandez-lui, alors, de vous montrer où il écoute les histoires de la maîtresse, où il joue avec ses copains, où il s’installe lorsqu’il veut être au calme, où il fait la sieste, où il aime prendre son goûter…
• également, investissez les activités et apprentissages qu’il y accomplis, en gardant à l’esprit que les enfants sont d’autant plus enclins à raconter ce qu’ils ont fait à l’école que les parents prennent le temps de leur relater, aussi, quelques anecdotes relatives à leur journée de travail: « Je te raconte la surprise que j’ai eu en arrivant à mon bureau ce matin et, ensuite, ce sera ton tour de me raconter quelque-chose de drôle et/ou de surprenant arrivé à l’école aujourd’hui !».

Lorsque cela est possible, prenez le temps de discuter avec l’enseignante, en présence de l’enfant (qui sera certainement très heureux de mettre son petit «grain de sel» dans votre échange…ce qui est justement ce que vous espérez!), sur la vie de classe, les projets en cours, les thématiques abordées…en veillant finalement à ne pas trop vous «attarder» sur ce problème de propreté (ne surtout pas en faire l’unique objet de discussion avec les intervenants scolaires!).

Par ailleurs, n’hésitez pas à lui parler de votre propre scolarité: ce que vous aimiez («les jeux à la récréation et les leçons de poésie») et n’aimiez pas («les bousculades dans les couloirs et la langue de veau à la cantine!»), les activités dans lesquelles vous étiez dégourdie («les récitations») ou au contraire très maladroite («les séances de gymnastique»)…

Ici, profitez d’une escapade chez les grands-parents pour aller fouiller dans le grenier et ressortir vos anciennes photos de classe, vos vieux livres et/ou cahiers…que votre enfant aura plaisir à feuilleter et découvrir avec vous.

Dans tous les cas, privilégiez le dialogue avec votre garçonnet et gardez confiance en lui.

Enfin, et bien évidemment, si des difficultés venaient à persister et/ou à retentir sur l’épanouissement de votre enfant, n’hésitez pas à en parler avec votre pédiatre et/ou médecin de famille.