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Ma fille de 5 mois me veut en permanence avec elle, que faire ?

il y a 12 mois

Bonjour,

Ma fille de 5 mois est adorable, mais un sujet me préoccupe quelque peu. Je suis en congé parental jusqu’à début janvier, et l’adaptation en crèche va se faire à partir de la semaine prochaine. On en arrive au « souci » : elle me veut en permanence avec elle. Elle ne dort que si elle me touche, et en période d’éveil, elle s’énerve très vite si quelqu’un d’autre la tient, même si c’est papa ! Elle prend sans souci le biberon (lait maternel) avec lui, pas de souci non plus pour le change, mais dès qu’elle « en a marre », c’est maman et rien d’autre. Elle peut hurler et devenir rouge foncé dans ses bras et se calmer en moins de 10 secondes si je la prends…

Je sais qu’elle n’est pas encore consciente d’être un individu à part entière, mais ma 1ère fille était HYPER sociable, et nous n’avons pas connu ça…

Du coup, je redoute un peu l’arrivée en crèche, même si je lui vends ça avec enthousiasme. Y a-t-il une chance que son comportement « s’améliore », ou est-ce « normal »?

Je vous remercie des éléments de réponse que vous pourrez m’apporter.

Bien cordialement

La réponse de notre expert

DE LEERSNYDER Hélène, Dr
 Dr Hélène DE LEERSNYDER

Bonjour,

Bien sûr que votre petit bébé (c’est encore un bébé) est un individu à part entière, mais elle est encore toute petite, elle a passé 9 mois dans votre ventre pendant la grossesse et vous avez eu des congés pour vous occuper d’elle et la chouchouter.

Elle accepte aussi très bien que son papa (et peut-être les grands-parents de temps en temps) s’occupe(nt) d’elle, elle est donc normalement sociable. Même si les débuts à la crèche sont un peu difficiles, le plus souvent à 5-6 mois, ça se passe très bien. mais en vérité, vous êtes bien comme ça et peut-être que vous n’avez pas très envie de la laisser pour reprendre le travail ? La période d’adaptation est faite pour cela. N’anticipez pas trop et profitez-en maintenant. Vous semblez être une famille qui va bien, tout devrait bien se passer, comme pour sa grande sœur.