Variant delta et rentrée scolaire : pourquoi il ne faut pas (trop) s’inquiéter

Mais, même si la contagiosité du variant entraine une hausse des cas pédiatriques, les sociétés savantes de pédiatrie se veulent rassurantes. En effet, dans un communiqué de presse du 23/08 co-signé par la Société Française de Pédiatrie (SFP), le groupe COVID inflammation pédiatrique et l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA), il est indiqué que le variant delta n’est pas davantage responsable de formes graves de COVID chez l’enfant ou le nourrisson et que sa dangerosité n’apparaît pas augmentée par rapport au virus précédent. Une observation étayée par Santé Publique France⁽¹⁾

De plus, Fabienne Kochert, présidente de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA), rappelle dans un entretien donné à France Bleu que « les enfants ne jouent pas un rôle majeur dans la dissémination du virus, on le sait, quand il arrive dans les écoles il entre majoritairement par les adultes », ce que confirment les pédiatres qui expliquent que « jusqu’à présent la circulation du virus chez le jeune enfant est le plus souvent le fait d’une contamination intrafamiliale, majorée dans le contexte actuel lorsque les parents ne sont pas vaccinés.

Pour une rentrée apaisée et pour faire barrière à la propagation du virus, les sociétés savantes de pédiatrie invitent à poursuivre les efforts : respect des gestes barrières et du protocole sanitaire et insistent lourdement sur la vaccination des adultes et des adolescents de plus de 12 ans.