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La puberté précoce, les filles plus touchées

Santé Publique France a publié mercredi les résultats de son enquête sur la puberté précoce. Entre 2011 et 2013 les filles ont été 10 fois plus touchées par la puberté précoce, 3519 cas féminins contre 350 cas masculins.

On parle de puberté précoce quand les premiers symptômes apparaissent avant 8 ans chez les filles et 9 ans chez les garçons. Dans 90% des cas il n’y a pas de cause identifiée. Il peut toutefois y avoir une cause tumorale, rare chez les jeunes filles, mais plus fréquente chez les jeunes hommes, d’où l’intérêt d’un diagnostic tôt, et d’un suivi régulier tout au long de l’enfance.

Quelles sont les conséquences ?

Les enfants ont un corps adulte beaucoup plus tôt que leurs camarades, avec pour conséquence des répercussions sur leur maturation psycho-affective. Autre conséquence, l’arrêt prématuré de la croissance avec une petite taille définitive. Un diagnostic le plus tôt possible permet aux enfants d’être pris en charge pour un développement à un rythme normal.

Des différences régionales

L’étude révèle aussi une disparité régionale dans la répartition des cas en France. Deux régions recensent davantage d’enfants touchés sans explication pour le moment: autour de Toulouse en Occitanie (anciennement Midi-Pyrénées) et Lyon en Auvergne-Rhône Alpes (anciennement Rhône Alpes).

Lien avec les perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens sont suspectés de favoriser la puberté précoce, car sur de nombreux enfants examinés des substances chimiques ont été retrouvées dans les cheveux et même dans le sang. Santé Publique France indique donc qu’il est important de se pencher sur les causes du problème, en s’intéressant de près aux polluants industriels et chimiques…

Note :
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