Une étude française a été menée auprès de plus de 800 enfants pour établir un lien entre l’alimentation, l’activité physique et le risque d’obésité ultérieur.
Ces enfants ont été suivis du début de la grossesse jusqu’à leurs 10 ans. Les résultats ont été séparés pour les filles et les garçons. On constate que plus les garçons de 2 ans passent de temps devant les écrans, plus le pourcentage de masse grasse corporelle à 5 ans est élevé. L’étude révèle aussi que le temps passé devant les écrans à 2 ans est associé à une consommation d’aliments transformés plus fréquente. Pour les filles le développement de la masse grasse est lié avec le manque de temps passé à jouer dehors à 2 ans.
Les auteurs de l’étude soulignent toutefois qu’il est nécessaire d’approfondir ces résultats par d’autres travaux, pour confirmer si de mauvaises habitudes alimentaires et les activités sédentaires pratiquées dès le plus jeune âge peuvent avoir des conséquences sur le poids que plus tardivement. Une étude pourrait notamment être particulièrement intéressante à l’âge du rebond d’adiposité qui a lieu vers 6-7 ans. Il correspond au moment où l’IMC augmente après être descendu à son point le plus bas.
L’étude conclut qu’il est important d’encourager les activités en plein air et de limiter l’exposition aux écrans dès la petite enfance. Elle souligne enfin que les messages de prévention devraient aller dans ce sens.
C Saldanha-Gomes et coll. Prospective associations between energy balance-related behaviors at 2 years of age and subsequent adiposity: the EDEN mother–child cohort. International Journal of Obesity (2016), 1–8.
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