D’après la Haute Autorité de la Santé, diagnostiquer le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est compliqué en France. La HAS préconise donc de sensibiliser les médecins dits de «premier recours» (généralistes, pédiatres et médecins scolaires) sur les signes qui permettent de reconnaitre un TDAH et d’établir un pré-diagnostic.
Le Dr Jean Chambry, pédopsychiatre et coprésident du groupe de travail à l’origine des préconisations de la HAS, rappelle que le diagnostic de TDAH repose principalement sur 3 symptômes: déficit de l’attention, hyperactivité et impulsivité. L’utilisation répandue du terme hyperactivité est réductrice surtout si l’on considère que le déficit d’attention est le symptôme le prédominant.
L’information des médecins généralistes, pédiatres et médecins scolaires se révèle indispensable pour repérer les signer, éviter le sur-diagnostic et gérer la prise en charge. En effet, ils permettent d’établir un diagnostic dès le plus jeune âge de l’enfant et détecter un TDAH avant l’adolescence permet d’éviter les complications secondaires. Par ailleurs, leur expertise aiderait la prudence vis-à-vis des sur-diagnostics, car tout enfant agité n’est pas atteint de TDAH par exemple. Enfin, dans la majorité des cas, lorsque le trouble n’est pas géré avec des médicaments, ce sont ces médecins qui s’occupent du suivi des patients atteints de TDAH. Toutefois, les recommandations dans le cas de TDAH restent de se référer à un spécialiste tel qu’un neuro-pédiatre.
Pour en savoir plus sur le TDAH, n’hésitez pas à vous référer à l’article de mpedia sur l’hyperactivité et celui de la HAS sur la souffrance et l’accompagnement d’un enfant atteint de TDAH.
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