Une étude de l’Université McGill confirme que plus de 10% des futurs papas montreraient des symptômes de dépression. En plus du dépistage et de la prévention de la dépression chez les futures mamans, il convient d’inclure les hommes bientôt pères, aussi.
L’étude a porté sur 622 futurs papas de 34,2 ans en moyenne afin de mesurer au moment du 3ème trimestre de grossesse de leur partenaire, leur humeur, l’activité physique, la qualité du sommeil, le soutien social…par une auto-évaluation pendant 1 an 1/2.
Les résultats ont révélé que 13,3% des futurs pères présentaient des niveaux élevés de symptômes dépressifs au cours de la grossesse de leur partenaire.
Parmi les facteurs indépendants associés à ces symptômes dépressifs, on trouve un sommeil de moins bonne qualité, des antécédents familiaux de troubles psychologiques, un soutien social perçu inférieur, une satisfaction conjugale moindre, des événements de vie plus stressants dans les 6 mois précédents….
Ces résultats soulignent l'importance de prendre en compte les pères dans le dépistage et la prévention précoce de la dépression pendant la transition à la parentalité. D’autant que certains facteurs «aggravant» la dépression sont néanmoins modifiables avec un suivi adapté: stratégies visant à promouvoir un meilleur sommeil, gestion du stress, mobilisation pour un soutien social…
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