Mis en place en France en 1972, le dépistage néonatal concerne tous les nouveau-nés. Il permet un diagnostic précoce de maladies graves avant l’apparition de signes cliniques, afin d’éviter des conséquences délétères sur la santé et le développement de l’enfant.
Quelles maladies le dépistage néonatal permettait-il de dépister jusqu’ici ?
Jusqu’à fin 2022, le dépistage néonatal permettait (en plus du dépistage de la surdité), le diagnostic des 6 maladies suivantes :
- La phénylcétonurie,
- L’hypothyroïdie congénitale,
- L’hyperplasie congénitale des surrénales,
- La mucoviscidose,
- Le déficit en MCAD (déficit en acyl-COA-déshydrogénase des acides gras à chaine moyenne),
- La drépanocytose.
7 maladies supplémentaires dépistées depuis janvier 2023
Depuis le 1er janvier 2023, le dépistage néonatal s’étend désormais à 7 nouvelles maladies héréditaires du métabolisme (qui s’ajoutent au 6 maladies déjà dépistées) :
- Le Déficit Primaire en Carnitine,
- L’Acidurie Glutarique de Type 1,
- Le Déficiti en LCHAD,
- La Tyrosinémie de Type 1,
- L’Acidurie Isovalérique,
- L’Homocystinurie,
- La Leucinose.
L’année 2022 a permis de faire le bilan de 50 années de dépistage néonatal en France. Plus de 35 millions d’enfants ont été dépistés, et 23 500 enfants ont pu bénéficier d’une prise en charge précoce.
Il existe 17 centres de dépistage en France. Le dépistage néonatal est une chance pour les enfants, il leur permet de grandir en bonne santé.
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