Moins d’écrans, plus d’interactions !

Espace Parent
Bienvenue sur la page « Moins d’écrans, plus d’interactions » !
Quiz, astuces & conseils, « Le saviez-vous ? »… découvrez pourquoi les interactions « parents-enfants » sont fondamentales dans le développement de votre enfant et comment limiter les écrans au profit de ces temps d’échanges en famille.
Le défi du mois

🌟 Et si on profitait de ce mois pour créer un « bocal à souvenirs » en famille ?
Un moyen simple et ludique de partager des moments de qualité et de se rappeler des instants heureux tout au long de l’année.
L’idée est de prendre un joli bocal, du papier coloré, et de noter sur chaque petit morceau un souvenir marquant, une anecdote drôle ou un moment qui a réchauffé le cœur.
✂️ Comment procéder :
-décorez votre bocal : avec de la peinture, des rubans ou des autocollants pour le rendre unique ;
-préparez des bandes de papier : utilisez des couleurs pour représenter différents types de souvenirs (joies, réussites, surprises, etc.) ;
-faites-en une routine : chaque semaine, prenez un moment pour ajouter de nouveaux souvenirs dans le bocal.
✨ Résultat : à la fin de l’année ou quand vous en ressentez l’envie, ouvrez le bocal pour replonger dans ces souvenirs précieux et partager ces instants de bonheur en famille.
📵 Défi à réaliser sans écran, pour renforcer les interactions et créer des souvenirs mémorables.
Êtes-vous incollable ?
Interactions parents-enfants, rôle des écrans, jeux et activités : quels sont les facteurs qui influencent le développement de l'enfant ?
Le saviez-vous ?

Dès la naissance : l’"imitation néonatale"
Dès la naissance, bébé est capable d’imiter la personne en face de lui (tirer la langue, ouvrir la bouche), grâce à ses « neurones miroirs »

2-3 mois : le "sourire intentionnel"
A partir de 2-3 mois (parfois avant), bébé va commencer à sourire de manière intentionnelle… Cela peut être en réponse à votre sourire ou parce qu’il éprouve du plaisir. Or, le plaisir qu’il ressent augmente son bien-être. Alors, souriez-vous tous les deux en face à face !

4-6 mois : la conscience de son environnement
A partir de 4-6 mois, bébé commence à élargir sa conscience de son environnement. Il bouge en tous sens, saisit les objets, et découvre de nouvelles perspectives. Les tapis d’éveil, les objets légers qu’il jette et reprend… sont un excellent moyen de le stimuler.

6-9 mois : le sens des mots
Entre 6 et 9 mois, bébé joue avec sa voix et module les sons, il construit son langage et vocalise plusieurs syllabes à la suite : baba-bibi…Répondez-lui et nommez choses et situations : tout cela lui permettra de développer son langage.

8-9 mois : le "coucou-caché"
Le jeu du « coucou-caché » n’est pas aussi banal qu’il en a l’air ! Au-delà du jeu de répétition entre deux personnes, qui offre le plaisir de l’échange volontaire, il apprend au tout-petit la « permanence de l’objet » : sa maman ou son papa parti revient toujours et il n’est donc pas si seul…

9-12 mois : les jeux de manipulation
Entre 9 et 12 mois, les jeux de manipulation et d’encastrement permettent à bébé de développer sa motricité fine, la notion d’espace, de contenant/contenu et d’expérimenter les lois physiques (s’il tire son tapis, il rapproche un objet posé dessus, s’il appuie sur un bouton, une porte s’ouvre, etc.) !

12 mois : c’est la petite bête qui monte…
Les chansons constituent un véritable moment partagé entre l’enfant et l’adulte. Toutes les chansons « à gestes » (celles qui se chantent avec les doigts / qui font sauter, etc.) permettent à l’enfant de prendre conscience des parties de son corps et développent son sens de l’équilibre.

12-15 mois : Debout enfin !
Votre petit sportif veut marcher en poussant un camion ou une chaise, ou seul, avec ou sans votre main, il veut tout escalader !! Ne le limitez pas, allez dehors dans les parcs, laissez la poussette… il explore le monde !

1-3 ans : les activités partagées
Il est très important pour l’enfant de jouer sous votre regard, et mieux encore, d’imiter tout ce que vous faites ! La complicité de vos activités du quotidien partagées (cuisine, ménage, bricolage…) l’aident à grandir et à prendre confiance en lui.

3-6 ans : S’ennuyer... le meilleur moyen pour créer, inventer, imaginer
Si l’enfant s’ennuie un peu, tant mieux et il ne faut pas avoir peur de le laisser trouver tout seul de quoi s’occuper. En effet, c’est souvent lorsqu’il est désœuvré, qu’il va créer, inventer, et imaginer… Pas besoin de jouets sophistiqués ni d’écrans alors pour l’occuper !
Plus d'interactions, moins d'écrans : astuces & témoignages

Site « Mon enfant et les écrans » - UNAF
Pour sensibiliser les parents à l’usage des écrans, l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) a élaboré le site « Mon enfant et les écrans ». Conseils, astuces, actualités ou encore avis d’experts y sont répertoriés et régulièrement mis à jour.
- Pour découvrir le site « Mon enfant et les écrans », cliquez ici.
- Pour s’abonner à la page Facebook, cliquez ici.
Le livre Zen "Ma pause sans écran"
Pour partager un moment privilégié en famille, découvrez le livre Zen “Ma pause sans écran – 30 activités à partager pour éloigner les enfants des écrans” développé par l’Association Joue Pense Parle. Au programme ? Des activités pensées par des professionnels pour éveiller petits et grands aux sens, à la communication ou encore à l’imaginaire.
Christophe témoigne : on s'est remis à jouer !
L'astuce de Julie : on met un cadre assez strict
A la maison les écrans ne sont pas totalement interdits mais ils sont très cadrés, en termes de jours (mercredi et week-end seulement), de durée (par tranche de 20 minutes maximum), de programme (on choisit ensemble les dessins animés ou programmes)… Au moins ça permet de ne pas se laisser déborder !
L'astuce d'Emilie : j'utilise un timer pour limiter la durée des écrans !
Avant, à chaque fois que je devais éteindre la télé ou reprendre les écrans : c’était des cris et des larmes…Et même si j’avais donné un « timing ». Maintenant, pour éviter toute dispute : on met un « timer » sur le téléphone et quand ça sonne, ils savent qu’ils doivent arrêter ! Et c’est eux qui vont éteindre la télé (et pour éviter les disputes de « qui appuie sur le bouton » : un met le timer et l’éteint, l’autre allume et éteint la télé ! 🙂
Laurent témoigne : on échange après sur ce qu'ils ont vu !
Pour éviter qu’ils soient trop passifs devant les écrans, je demande à mes enfants de me raconter ce qu’ils ont vu : « comment s’appelaient les personnages ? », « ils étaient gentils ou méchants ? », « quelle était l’histoire ? » « et pourquoi lui il faisait ça », « qu’est-ce que tu peux me dire sur cette scène »… Ça permet d’avoir un temps d’échange, et moi de moins culpabiliser ! 🙂
L'astuce de Claire : je fais le lien entre livres et dessins animés !
Pauline témoigne : je dîne avec les enfants 2 fois par semaine !
« Depuis le confinement, j’ai changé mes habitudes : maintenant, je dîne avec les enfants au moins 2 fois par semaine, pour avoir des temps d’échange en famille. On prépare le diner ensemble, les enfants mettent le couvert, on se raconte nos journées respectives… ce temps ensemble fait un bien fou. Et autre bénéfice pour mon couple : on a arrêté de dîner devant la télé, on se remet à discuter. »
Manon témoigne : je prévois un sas de décompression quand je rentre du travail
« Avant, dès que je rentrais à la maison, je me jetais dans le tunnel du « devoirs – bain – repas – dodo ». Je n’avais pas le temps de souffler et du coup je m’énervais vite contre les enfants, eux-mêmes épuisés par leur journée. Maintenant je nous réserve un « temps de décompression » : on prend du temps chaque soir, même quelques minutes, pour jouer, danser, prendre l’apéro ou simplement ne rien faire ! Ce moment est une bulle d’oxygène dans nos journées bien remplies ! »
Les écrans sont présents dans le quotidien dès la petite enfance. Ainsi à 2 ans, 83% des enfants regardent la télévision, 27% utilisent ordinateurs, tablettes et 20% sont déjà utilisateurs de smartphone*. Pour autant, le temps passé devant un écran n’est pas un temps d’échange, ni un temps d’exploration motrice, ni un temps de jeu. Ainsi les écrans pénalisent les interactions naturelles, interactions qui sont aujourd’hui bien reconnues comme fondamentales pour le développement de l‘enfant**.
L’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA), société savante regroupant plus de 1500 pédiatres libéraux et impliquée en promotion de la santé s’est emparée du sujet avec le soutien financier de Santé publique France et propose des actions d’accompagnement à la parentalité à l‘usage des écrans via le relais des structures d‘accueil du territoire.
Ces ateliers sont conçus pour réunir des parents d’enfants d’âge préscolaire, autour d’un jeu de cartes pédagogique présentant dix défis pour dix situations du quotidien. Il permet aux animateurs de l’atelier, d’ouvrir le dialogue sur les difficultés rencontrées et les possibilités que chacun peut envisager pour essayer de « faire autrement » dans son propre contexte de vie.
Professionnels de santé et de petite enfance, pour la mise en place d’ateliers, sont proposées :
- la mise à disposition gratuitement de kits d’animation (affiches, jeu de carte, guide de l’animateur),
- des sessions digitales de prise en main des outils pour les professionnels, l’accès à une communauté d’animateurs pour être soutenu dans la mise en place des ateliers,
- notre table ronde sur « l’importance des interactions parents-enfants et comment les écrans s’interposent »
Vous pouvez découvrir, télécharger et imprimer gratuitement nos outils sur les écrans en cliquant ici. Pour recevoir le kit imprimé, inscrivez-vous à l’un de nos ateliers digitaux pour les professionnels ! (voir détails ci-dessous).
*Etude Longitudinale Française depuis l’Enfance, Juillet 2022
**Rapport de la commission des 1000 premiers jours, Sept 2020
Ateliers en ligne pour les professionnels
Vous souhaitez animer des temps d’échanges avec les parents dans votre structure ? Nos ateliers sont proposés gratuitement grâce au soutien financier de Santé Publique France
Les prochaines dates :
- Jeudi 03 avril 2025 (10h-12h)
- Lundi 05 mai 2025 (10h-12h)
- Mardi 03 juin 2025 (10h-12h)
AU PROGRAMME !
1 – Comment organiser un temps de parole pour les parents
2 – Développer votre socle de connaissances sur :
Rejoignez notre réseau de professionnels !
Plus de 3000 professionnels formés
Vous êtes déjà plus de 3000 professionnels à avoir suivi nos ateliers digitaux. Retrouvez ci-dessous une cartographie recensant les différentes structures ayant participé dans toute la France (et au-delà) !
Vous souhaitez connaitre les structures qui ont mené des ateliers près de chez vous ? Cliquez sur les points violets pour connaitre leurs noms.
Vous souhaitez vous aussi y figurer ? Inscrivez-vous à un de nos prochains ateliers ! (formulaire ci-dessus)
Un réseau Facebook dédié
Rejoindre le groupe Facebook « Moins d’écrans, plus d’interactions » c’est :
- échanger sur vos pratiques & expériences,
- diffuser des ressources,
- partager des liens utiles,
- faire appel à des intervenants sur toute thématique concernant les écrans, la parentalité ou le développement des enfants…
Cliquez-ici pour rejoindre le groupe et faire partir de notre réseau de professionnels.
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Vos retours sont précieux
- Vous avez suivi l’atelier digital « Moins d’écrans, plus d’interactions », faisons l’évaluation de ce programme ensemble !
Nous aimerions cette fois recueillir votre avis général sur ce programme de sensibilisation dans le cadre d’une évaluation menée par notre partenaire l’IREPS. Répondez à notre enquête en ligne !
N’hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de votre expérience en cliquant ici.
Nos ressources pour aller plus loin
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Moins d'écrans, plus d'interactions !
Kit ateliers parents : prévention écrans enfant 0 – 6 ans, outils d’aide à l’organisation d’ateliers parents
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Moins d'écrans, plus d'interactions !
Kit ateliers parents : prévention écrans enfants 11 ans et plus, outils d’aide à l’organisation d’ateliers parents/enfants
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Video
Replay table ronde « L’importance des interactions parents-enfants et comment les écrans s’interposent »
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Document
Affiches prévention écrans : « Moins d’écrans, plus d’interactions ! »
Témoignages de professionnels
Mme Mahieu témoigne :
Témoignage d’animation d’un atelier écrans en micro crèche
Florent TOÉ, président de l'association Koamba Beogo Neeré - Ouagadougou témoigne :
Merci pour cette formation !
Alice Pézé, Coordinatrice du réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents - Caf 66 témoigne :
Témoignage de pro suite à la formation
J’ai participé à la formation du 28 janvier et ai depuis fait plastifier le kit afin de le manipuler plus aisément lors des futures animations et de le nettoyer dans le respect des gestes barrières !
Notre structure est très sollicitée par les parents sur la gestion des écrans. Pour répondre à leurs besoins, la mise à disposition du jeu « Les écrans, un temps pour tout » auprès de nos adhérents est visible sur notre site parents-pros66.fr (rubrique Pros & Bénévoles < Boite à outils).
Sarah témoigne :
Félicitations pour votre campagne écrans !
Je me permets de vous féliciter pour vos campagnes de prévention, affiches, jeux, défis, quizz… Je trouve que votre site est très bien fait et adapté pour tous. Je suis heureuse d’avoir tous ces outils à disposition et je vous remercie, ils m’ont beaucoup aidée pour mon dossier et m’aideront dans l’accompagnement des familles dans le futur je n’en doute pas.
Marianne Massaloux, Médias-Cité témoigne :
Témoignage d’animatrice
Pour les parents, c’est l’occasion de prendre un peu de recul sur la manière dont ils gèrent – ou pas – les écrans à la maison. Le jeu permet de raconter des anecdotes et d’y repenser avec un peu de distance : sans crispation, sans jugement pour mieux analyser sur ce qui s’est passé et rectifier le tir si besoin. Le côté ludique de l’outil permet de libérer la parole des plus timides et parfois les enfants y mettent leurs grains de sel et c’est un beau moment de partage sur un sujet souvent conflictuel !
Emilie témoigne :
Témoignage de pro
Un kit qui permet d’aborder le sujet des écrans et des interactions parents-enfants avec distance mais efficacité et de faciliter les échanges. Le ton (phrases courtes et simples) et les illustrations (partant de situations du quotidien) ne sont ni culpabilisants ni stigmatisants.