Mon enfant a un comportement violent

« Comportement violent » plutôt que « enfant violent »

Il est préférable de parler de « comportement violent » plutôt que « d’enfant violent ». Une violence exprimée à un moment donné par un enfant ne représente pas ce qu’il est, sa personnalité dans sa globalité. De plus, une fois les causes identifiées, on trouve généralement des solutions à un comportement violent.

Quelles peuvent être les causes de la violence chez l’enfant ?

La violence peut être liée à des habitudes de comportement. Certains enfants n’ont appris que la violence car ils n’ont vu que cela autour d’eux. Pour eux, c’est une manière habituelle de répondre à une situation en particulier.

Un comportement violent peut naître d’un trop plein d’émotions que l’enfant n’arrive pas à gérer. Il est conscient que « ça ne se fait pas » mais n’a pas d’autre solution. Ce cas est fréquent à l’adolescence, avec la puberté et les bouleversements hormonaux qui influencent les émotions.

Le sentiment de solitude peut également expliquer un comportement violent : l’enfant se sent seul, délaissé, a l’impression que ses parents ne s’occupent pas de lui, le négligent. Il devient alors violent pour s’en sortir et attirer l’attention.

Réagir rapidement au comportement violent de son enfant

Quand un enfant présente un comportement violent et que cela devient répétitif, il est important d’intervenir rapidement pour en chercher la cause et éviter qu’il soit stigmatisé par ses camarades, les enseignants, son entourage.

Les parents ont un rôle déterminant à jouer. Parlez à votre enfant, expliquez-lui l’intérêt, l’attachement que vous avez pour lui. Cherchez les causes de la détresse qu’il veut faire partager.

Souvent, l’enfant ne se sent pas bien encadré, pas en sécurité. Se rapprocher de lui, le rassurer, lui montrer que vous êtes présents et à l’écoute suffisent parfois à l’apaiser et à faire cesser les violences.

Si votre enfant refuse le dialogue, expliquez-lui que vous ne pouvez pas le laisser dans cette situation et que vous devez vous faire aider. Tournez-vous vers un tiers: un proche de l’enfant, un médecin… auquel il pourra se confier.

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