Mis à jour le 15 novembre 2019 L'équipe de rédaction
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L’échographie de 22 SA est dite « morphologique » car elle étudie de façon méthodique l’anatomie complète du bébé et évalue sa croissance. Elle permet également d’étudier la position et l’aspect du placenta et d’apprécier la quantité de liquide amniotique. Cet examen dure plus longtemps que le premier.
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La 2ème échographie
Les anomalies qui peuvent être dépistées sont nombreuses et plus ou moins graves. Certaines peuvent intéresser un organe (cœur, appareil digestif ou urinaire, cerveau). D’autres peuvent toucher les vertèbres comme la spina bifida (absence de fermeture postérieure de l’arc osseux d’une ou plusieurs vertèbres) ou concerner la bouche (bec-de-lièvre, fente palatine), les vaisseaux sanguins du cordon ombilical ou la quantité de liquide amniotique.
Que faire si on découvre une anomalie ?
Si une anomalie morphologique est découverte ou suspectée au cours de l’examen, l’échographiste expliquera aux futurs parents ce qu’il suspecte mais il ne pourra peut-être pas donner de diagnostic précis à ce stade de la grossesse. Un second examen de contrôle pourra donc être nécessaire pour confirmer l’anomalie.
L’échographiste pourra également envoyer le couple consulter un médecin référent d’un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDPN) pour un deuxième avis et/ou une prise en charge adaptée à la pathologie découverte chez le fœtus. Ces centres se situent dans les maternités de type III, ce qui peut obliger le couple à se déplacer loin de son domicile.
L’attente de ce nouvel examen avec un médecin référent est souvent angoissante pour les futurs parents mais son seul but est de proposer un suivi adapté à la pathologie du bébé. Suivant la pathologie dépistée, il peut également être proposé aux futurs parents de consulter un pédiatre ou un chirurgien spécialisé.
Il peut arriver que l’échographiste oriente les futurs parents vers un médecin référent en échographie pour un simple contrôle devant une image inhabituelle sans pathologie grave ou lorsque la croissance fœtale est inférieure à celle attendue pour le terme. Ainsi, si le bébé ne grossit pas suffisamment, s’il présente un retard de croissance intra-utérin (RCIU), un suivi régulier de sa croissance sera proposé aux futurs parents ainsi qu’un examen doppler.
Dans quels cas passer un doppler ?
Si la future maman est fumeuse, hypertendue, diabétique, si elle a des antécédents de petit bébé ou si la croissance fœtale n’est pas satisfaisante, l’échographiste réalise un examen doppler des artères du cordon et des artères utérines. En d’autres termes, il étudie le flux sanguin à l’intérieur de ces vaisseaux pour évaluer la bonne qualité des échanges sanguins entre la mère et le bébé.
L’échographie est-elle fiable à 100% ?
L’examen échographique, bien que de plus en plus performant grâce à un matériel sophistiqué, a ses limites. En effet, il ne permet pas de dépister toutes les anomalies fœtales, d’autant que certaines ne sont pas décelables à l’échographie.
La pertinence de l’examen échographique est nettement diminuée chez les femmes qui présentent un important surpoids car les ultrasons traversent beaucoup moins facilement les tissus, ce qui altère la netteté de l’image et complique son interprétation.
La position du bébé ne permet pas toujours de faire un examen morphologique complet. Bien que très mobiles à ce terme de la grossesse, certains enfants sont dans une phase de repos au moment de l’examen.
Cette situation est assez fréquente et sans gravité. L’échographiste propose simplement un autre rendez-vous à la future maman pour compléter l’examen morphologique.
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