Grossesse : quels aliments sont autorisés ?

Aliments autorisés

Jambon blanc, viandes et poissons bien cuits, fromages au lait pasteurisé sans croûte, fromages cuits dans les préparations (gratins, etc.) et fromages à pâte pressée cuite (gruyère, comté, etc.), œufs cuits durs, fruits et légumes bien lavés et pelés, crustacés (sauf les huitres).

Autorisés mais en quantité limitée : les boissons telles que thé et café avec maximum 3 tasses par jour et les aliments à base de soja maximum 1 fois par jour en petite quantité.

Aliments déconseillés

Le foie est autorisé mais de manière exceptionnelle (découvrez notamment tous nos conseils au sujet du foie gras pendant la grossesse au sein de cet article). En effet, il contient une forte quantité de vitamine A, une vitamine qui peut présenter des risques pour le bébé si les taux sont trop élevés.

Les œufs pas ou peu cuits comme dans la mayonnaise, certaines préparations de desserts (mousse au chocolat, crème anglaise…), œuf à la coque… Autant privilégier les œufs en omelette ou les œufs dur, sinon il faut que ce soient des œufs extra-frais.

Aliments interdits

Tout comme l’alcool, le tabac et les drogues, dans les interdictions on trouve la charcuterie (rillettes, pâté, foie gras, jambon cru, saucisson, mousse de foie…), les viandes et poissons crus ou fumés (carpaccios, tartares, sushis…), certains poissons trop chargés en mercure (espadon, merlan, siki…), les fromages au lait cru et le râpé industriel (cependant rien ne vous empêche de râper vous-même le fromage à pâte cuite de votre choix.), les coquillages et crustacés crus.

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Pourquoi limiter la consommation de certains aliments ?

1- Pour le risque infectieux bactérien (salmonellose, listériose, infections à E coli) ou parasitaire (toxoplasmose) : pour cela il est indispensable de bien cuire les viandes, les poissons et les œufs, mais également de ne pas consommer de fromages au lait cru (sauf si ce fromage a été cuit au four au cœur d’un gratin ou d’une quiche par exemple).

2- Pour le risque lié à l’ingestion de substances potentiellement toxiques notamment dans le cadre des polluants environnementaux et perturbateurs endocriniens :

• Certains poissons peuvent contenir des dioxines, des PCB ou encore du methylmercure. Cependant il est également essentiel de consommer des poissons qui apportent des nutriments importants : acides gras essentiels et iode.
• Le soja : contenant des phytoœstrogènes et des hormones végétales qui sont des perturbateurs endocriniens néfastes pour le développement du fœtus. Il est donc préférable de s’abstenir d’en consommer ou de limiter sa consommation.

3- Pour le risque toxique d’un excès de vitamine A sur le fœtus : il est conseillé de limiter la consommation de foie et de produits à base de foie.

La grossesse ne dure que 9 mois, il est assez facile d’adapter son alimentation pour vivre une grossesse sans complication infectieuse et également pour limiter les risques toxiques pour son enfant. Après l’accouchement, et pendant l’allaitement maternel, vous pourrez reprendre tous vos petits péchés mignons alimentaires, mais pas d’alcool et pas de toxiques ! Attention aux polluants environnementaux dans l’alimentation mais également dans votre habitat (pour en savoir plus, consultez notre article : Grossesse et environnement : comment repérer les produits nocifs et situations à risque ?).